Quand on fait le choix de partir en vacances avec son animal plutôt que de le confier à des amis/voisins ou à un chenil, le mot d’ordre est ANTICIPER. Pensez à interroger les propriétaires sur leurs projets de vacances dès la fin du printemps, afin de susciter les bonnes questions et d’anticiper au mieux les problèmes spécifiques qui pourraient survenir.
L’aspect administratif
C’est celui qu’on envisage toujours en dernier, bien qu’étant celui qui nécessite le plus d’anticipation : certaines formalités sont relativement longues. C’est surtout important pour les voyages à l’étranger (Europe, autres parties du monde) ; les réglementations sanitaires étant souvent très disparates, il est bon de disposer dans la clinique d’un tableau récapitulatif des démarches à accomplir avant un départ !
Même pour voyager en France, surtout si l’on va au camping ou à l’hôtel, il existe un minimum indispensable : l’identification est obligatoire pour les chiens de plus de 4 mois, et les chats de plus de 7 mois, et doit obligatoirement être réalisée par implantation d’une micropuce électronique. (Le tatouage n’est reconnu que pour les animaux identifiés avant le 3 juillet 2011). Pour certains propriétaires, cela peut représenter une contrainte, mais c’est aussi une chance supplémentaire en cas de perte de l’animal ! Conséquence : ne pas oublier le passeport de l’animal, dans lequel figurent les documents d’identification, mais aussi les vaccinations et antécédents, qui pourraient être utiles en cas de problème de santé à destination.
Le transport
En fonction de la destination, les moyens de transports peuvent être variés, et les contraintes sont très différentes. Petite revue des FAQ à ce sujet :
Que dois-je prévoir pour que mon chien ne souffre pas trop du transport en voiture (une dizaine d’heures) ?
Tout d’abord, le laisser soit au sol, soit attaché sur le siège arrière (ou dans une cage de transport), afin qu’il ne se transforme pas en projectile en cas de freinage. S’il est habituellement malade (salivation, nausée), confinement et stress exacerbent les réactions. Il faut nourrir l’animal avec un repas léger, et le balader avant le départ. Puis si possible, faire des arrêts fréquents pour lui dégourdir les jambes, le faire boire, lui permettre de soulager ses besoins physiologiques, lui donner juste de petites friandises pour le faire patienter. Si nécessaire demandez conseil au vétérinaire si vous souhaitez un anti-nauséeux : certains ont des effets secondaires ou sont contre-indiqués dans certaines pathologies. Et conduisez zen, tout le monde vous remerciera !
Je prends le train avec mon chat, comment dois-je le transporter ?
L’idéal est un sac ou une cage de transport adaptée. S’il n’a jamais utilisé cet habitacle, mieux vaut l’habituer quelque temps avant le départ, en lui distribuant des friandises à l’intérieur, en lui permettant d’y dormir… Il est aussi possible de pulvériser des phéromones antistress dans la cage ou dans le sac avant le départ. Et si votre chat miaule sans arrêt, demandez conseil au vétérinaire qui prescrira un tranquillisant le temps du voyage. La valériane peut aussi aider votre chat.
C’est la première fois que mon animal prend l’avion, que dois-je prévoir ?
Il faut vous renseigner auprès de la compagnie pour connaître les modalités. Votre animal ne pourra rester avec vous que s’il pèse moins de 6kg. Au-delà, ce sera en soute, dans une cage de transport homologuée. Si votre animal est de tempérament anxieux, demandez conseil au praticien !
A destination
Lors du départ, il est toujours mieux de prévoir d’éventuels problèmes qui pourraient survenir sur le lieu de destination !
Comment faire si mon animal est malade sur place ?
Pensez à noter les adresses et numéros de cliniques vétérinaires sur votre lieu de vacances, et n’oubliez pas le carnet/passeport de votre animal.
J’ai appris que là où je vais, il y a des maladies parasitaires graves transmises par des moustiques/tiques/vers ? Comment puis-je éviter cela ?
Parlez-en avec le vétérinaire. Selon la destination, il vous prescrira les antiparasitaires externes et/ou internes qui permettront d’assurer la meilleure protection du chien : anti-moustiques dans le sud, vaccin contre la leishmaniose, traitement pour prévenir la dirofilariose, sprays, spot-on ou colliers antiparasitaires…
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