Podcast : ne pas faire de suppositions

Retrouvez ci-dessous le dernier podcast en date du Club ASV : ne pas faire de suppositions !

Transcription du podcast

Bonjour à toutes et à tous ! Je suis Stéphanie Evrard, e-ASV et communicante multipatoune chez Dr Patounes.

Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui touche à nos relations au quotidien, surtout lorsque l’on travaille en équipe : les suppositions. Vous savez, ces moments où on pense comprendre les intentions ou les émotions d’un collègue, sans vraiment en discuter. Et c’est souvent là que les quiproquos commencent !

Prenons un exemple que vous avez sûrement déjà rencontré : votre collègue Sophie semble préoccupée ces derniers jours. Elle est plus discrète que d’habitude et reste un peu à l’écart.

Vous pourriez penser qu’elle est en colère ou qu’elle ne veut pas participer aux discussions de l’équipe. Mais en réalité, Sophie traverse peut-être une période personnelle difficile, ou elle est tout simplement fatiguée. En supposant qu’elle vous en veut ou qu’il y a des tensions personnelles, on risque de créer des malentendus sans raison.

Dans ce genre de situation, la meilleure chose à faire est d’aller directement vers la personne concernée et d’entamer une conversation. Par exemple, un simple ‘Ça va, tu as l’air un peu fatiguée en ce moment, est-ce que tout va bien ?’ peut permettre d’ouvrir le dialogue et d’éviter de se méprendre sur l’attitude de l’autre.

Souvent, un peu d’écoute suffit pour comprendre ce qui se passe réellement, et cela renforce les liens au sein de l’équipe. Un autre exemple courant en équipe : vous avez préparé une réunion avec vos collègues et, pendant la discussion, vous présentez une nouvelle organisation pour la gestion des plannings.

Pierre, habituellement très réactif, reste silencieux et ne donne aucun retour. Vous pourriez supposer qu’il n’est pas d’accord ou qu’il n’a pas compris, mais en réalité, il réfléchit peut-être encore à la proposition ou il a besoin de plus de temps pour formuler son avis.

Dans les relations d’équipe, il est important de ne pas prendre les comportements des autres pour acquis. La clé, c’est de poser des questions ouvertes, c’est-à-dire des questions qui incitent à une réponse détaillée, comme ‘Comment te sens-tu par rapport à ce projet ?’ plutôt que des questions fermées, qui appellent à une simple réponse par ‘oui’ ou ‘non’, comme ‘Est-ce que tout va bien ?’. Cela encourage le dialogue et permet de clarifier les intentions de chacun.

En fait, dans une équipe, nous avons tous des personnalités différentes et des façons de communiquer qui nous sont propres. Ce qui semble être un manque d’intérêt ou un désaccord pour l’un, peut être une simple réflexion pour un autre. L’important est de ne jamais présumer de ce que l’autre pense ou ressent avant d’avoir pris le temps d’en discuter.

J’ai aussi un autre exemple : imaginez que vous préparez ensemble un événement à la clinique. Chacun a son rôle à jouer, et tout le monde avance sur ses tâches. Vous remarquez que Marion, qui devait s’occuper de réserver la salle et le traiteur, n’a pas suivi la liste des établissements préalablement décidée par l’équipe. Vous pourriez rapidement penser qu’elle n’a pas bien compris les consignes ou qu’elle n’a pas pris sa tâche au sérieux.

Pourtant, après en avoir discuté, vous découvrez qu’elle a un contact personnel avec une superbe salle à très bas prix, mais elle ne voulait pas en parler avant d’être certaine que la réservation était confirmée.

En y réfléchissant, cela nous rappelle l’un des principes des accords toltèques : ‘Ne faites pas de suppositions.’ Cet accord nous invite à clarifier les situations plutôt que de présumer, et cela s’applique parfaitement aux relations d’équipe. En posant des questions et en vérifiant les intentions de chacun, on évite les malentendus et on construit des équipes plus soudées, où chacun se sent respecté et compris. Finalement, la clé pour avancer ensemble, c’est de favoriser une communication fluide, où l’on se parle ouvertement sans jugement.

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