Faire face au bashing sur Facebook avec sérénité

“C’est décidé, je quitte les réseaux sociaux pour éviter les tracas !”.

Une réaction compréhensible, mais se priver d’une présence sur Facebook, c’est aussi se priver de ses nombreux bénéfices. Alors comment réagir au bashing sans perdre son sang-froid ?

De l’agacement au déferlement : comprendre le bashing

Imaginez ceci : un client mécontent exprime sa frustration sur Facebook en mentionnant votre clinique. Deux scénarios possibles :

• soit le post reste peu visible et disparaît rapidement dans les abysses d’Internet
• Soit il se transforme en vague de critiques virales.

Dans chacun des cas, la clé est de rester calme, réfléchi et de prendre du recul.

Communication avec l’équipe

Un bashing affecte toute l’équipe. Il est essentiel d’informer immédiatement vos employeurs ou gestionnaires de la situation avant de prendre toute mesure. Ne tentez pas de gérer seul(e) la situation.

Organiser une réunion pour discuter des événements et réaffirmer votre soutien mutuel est crucial. Cela montre l’importance que vous accordez à la situation et renforce l’esprit d’équipe.

Actions immédiates : garder le contrôle

• Privilégiez le dialogue direct : répondre en ligne peut souvent envenimer la situation. Un appel téléphonique peut aider à désamorcer le conflit bien plus efficacement.
• Sécurisez votre page : ajustez les paramètres de votre page pour contrôler les publications et les tags. Cela réduit ainsi les risques d’exposition à des commentaires négatifs
• Tactiques de modération : si le post prend de l’ampleur et est partagé dans des groupes spécialisés (certains “basheurs” partagent dans des groupes inappropriés tels que des groupes de ventes de produits d’occasion type “Leboncoin”), contactez leurs administrateurs sans attendre pour leur expliquer la situation. Un rappel de leurs règles pourrait entraîner la suppression du post.

Quand passer à la vitesse supérieure ?

Si les attaques persistent ou deviennent très virulentes, il est temps d’agir plus fermement :

• Protection juridique : un huissier peut sécuriser les preuves et un avocat peut engager des démarches légales pour faire retirer le contenu nuisible (il faut savoir que si le post initial est supprimé, tous les partages le sont instantanément)
• Alerte auprès du Conseil de l’Ordre : informer le Conseil de l’Ordre peut déclencher un soutien officiel et souligner la gravité de la situation.

Être présent sur les réseaux sociaux facilite la communication avec vos clients et vous permet de réagir efficacement en cas de crise. Oui, les critiques peuvent être dures et peser sur le moral de l’équipe toute entière.

Mais n’oubliez pas, avec un bon plan d’action, il est possible non seulement de se défendre efficacement, mais aussi en profiter pour s’améliorer. En d’autres termes, chaque problème peut devenir une aubaine pour faire encore mieux !

Stéphanie Evrard, e-ASV

GP-FR-NON-240300057